Le visage de Narcisse pleurant
avec ce cri qui fuse dans l'heure blanche de l'enfance avec ce trou qui fascine, qui obsède le bleu des yeux avec cette identité qui fossilise dans une fusion sans joint Je, hydrogène sulfuré à l'aspect irréel, traverse le réseau souterrain à l'air libre, à l'origine tue, mémoire véritable de la première terre, à la transformation aussi constatable qu'interdite sous la dictature du commerce à la réalité innommée, insue, informe, de cette misère de déguenillée Je, rose rêvée de l'apophtegme, réagis avant l'acte de conscience sublime et parfaite, événement notoire de prédation assaillie et réduite à l'impact de la férocité colérique et impuissante devant la condamnation du futur par le passé Je, subtile modification quotidienne du cerveau, distingue l'aura de l'impossible consolation parole sacrée du sol, du ciel, de la mer, avant la mort poème lumineux aux jaillissements multicolores dans les villes aux crimes endémiques psaume unique, cible atteinte pour l'amusement des arrogants du pouvoir Je, sous le poids de regrets atroces et dans le besoin de mots bienveillants, cherche l'eau claire pour nager loin de la guerre |