Cliquez sur l'image pour agrandir |  | | Je suis également une personne très sensible à l'utilisation de produits Québécois. Je suis donc fière d'encourager cette entreprise bien de chez nous qui, de surcroît, est très soucieuse de protéger l'environnement par une production biodégradable. Elle s'assure de n'endommager aucun arbre lors du processus de cueillette de la gomme de sapin. De plus, l'entreprise s'est depuis longtemps engagée à ne jamais tester ses produits sur les animaux. Ces deux aspects sont donc évidemment tout à son honneur. L'UTILISATION TRADITIONNELLE DE CE MÉDICAMENT NATUREL Au Québec, le tout premier traité sur cette substance médicinale de base fut conçu et publié par les Sœurs de la Charité de la Providence en 1869. On y fait mention, entre autres, que le mélange de la résine de sapin baumier était utilisé avec un jaune d'oeuf (afin de simplifier l'administration de la dose). Toujours selon ce traité, le produit fut également utilisé contre les vers internes et pour soigner le combat opiniâtre de coliques ou de la constipation . À cette époque, la résine d'arbre-baumier faisait déjà de drogue officielle. Les indigènes américains, fins connaisseurs des secrets de la forêt boréale, ont enseigné aux colons français du Canada toutes les vertus inestimables de la gomme de sapin baumier. Ces colons avaient grand besoin de bénéficier des vertus thérapeutiques du produit pour mieux combattre la grippe, le scorbut, les coupures, les brûlures etautres. Cette précieuse résine de sapin semblait appropriée pour boucher les trous dans un canot d'écorce ou encore servait à la fabrication de bateaux plus élaborés. C'est également à cette époque, selon les récits de l'histoire de la Nouvelle-France, que le sous-officier Talon et les coureurs des bois ainsi que les trappeurs recueillaient la résine de sapin baumier afin d'en tirer un revenu saisonnier. Jean-Jacques Fortin, qui, soit-dit en passant fait partie de mon arbre généalogique, fut reconnu comme un amant passionné des forêts de la Baie St-Paul. Il fut initié par son père, un fameux coureur des bois, à la façon la plus appropriée de récolter la résine de sapin dès l'arrivée de l'été. Nos grands-parents ont reçu beaucoup d'enseignement des autochtones, et ces précieuses connaissances sont toujours transmises d'une génération à l'autre. La gomme de sapin fut également nommée la résine de sapin baumier ou térébenthine du Canada. Il s'agit là de l'un de nos plus précieux héritages. LA COLLECTE DE LA GOMME DE SAPIN BAUMIER La collecte de la gomme de sapin baumier ne peut être réalisée durant la nuit en raison de l'obscurité puisque cette tâche exige de grandes habiletés : une bonne dextérité manuelle, de la patience ainsi qu'un amour inconditionnel pour ces sapins possédant une essence aux vertus incomparables. LES ÉTAPES DE LA CUEILLETTE Lorsque la température est suffisamment clémente, le piqueur s'appuie contre le sapin à l'aide d'une échelle artisanale et perce l'écorce des vésicules avec un «Picou », outils qui ressemble à une sorte de petit vase dont le bec d'acier est dentelé. Puis, il exerce une légère pression, laissant s'écouler une gomme (à l'état liquide) dans le réservoir prévu à cette fin. Le piqueur expérimenté se doit de veiller à ne pas épuiser son arbre-hôte. Lorsque le réservoir est rempli, il verse cet élixir jaunâtre dans un plus grand récipient. En général, même dans les meilleures conditions, une récolte quotidienne n'excèdera pas plus de deux litres à la fois. UNE QUALITÉ CERTIFIÉE Pour terminer, soulignons que les produits sont tous de qualité certifiée irréprochable. Il suffira à l'acquéreur du produit, offert en format gélules, de ne pas exposer ces dernières à une chaleur excessive afin d'éviter le durcissement du produit. Ainsi, lorsque vous conservez ce produit ne contenant aucun additif à une température à la fois normale et constante, vous en protègerez avec soin les propriétés thérapeutiques s'avérant être aussi pures qu'exemplaires. Pour de plus amples renseignements : www.sapino.com |