| Pythagore, à qui l'on attribue l'invention de la table des multiplications, était un mathématicien et philosophe grec qui vécut environ 500 ans avant Jésus-Christ. Fasciné par les chiffres auxquels il accordait une qualité presque mystique, il était convaincu que l'ordre de l'univers, y compris les lois musicales, reposait sur l'harmonie des nombres. On lui attribue également l'invention d'une roue divinatoire qui, dit-on, répondrait à nos questions sur l'avenir par un oui ou par un non . Une astrologue du XIXe siècle, Rosa Baughan, nous en légua une version simplifiée et j'ai pensé vous la présenter ici pour votre bon plaisir -- uniquement, bien sûr, dans le but de vous divertir. Voici comment elle fonctionne. Le demandeur (appelons-le Thomas) pose une question. Il ferme les yeux, pointe l'index en direction du carré de chiffres et son doigt tombe sur le 9. À ce chiffre, il ajoute le nombre qui se trouve au-dessus de son initiale T, c'est-à-dire le 6. Cela fait un total de 15. 9 + 6 = 15 À ce chiffre, il en ajoute deux autres : celui qui correspond au jour de la semaine (disons le jeudi) = 31, et celui qui correspond à Jupiter, la planète maîtresse du jeudi = 78 ; ce qui fait un total de 124. Il divise ce total par 30 et le chiffre qui reste, c'est-à-dire 4, est celui qui répondra à sa question. 15 + 31 + 78 = 124 124 ÷ 30 = 4, reste 4 Si ce chiffre se trouve dans la portion inférieure de la roue de Pythagore, sa réponse est non . Si ce chiffre se trouve dans la portion supérieure, sa réponse est oui . De plus, il peut élaborer sur la réponse, à savoir si ce sera dans un proche avenir (côté droit de la roue) ou dans un avenir lointain (côté gauche). Puisque le chiffre de Thomas (le 4) se trouve dans la portion supérieure gauche de la roue, la réponse à sa question est " oui, dans un avenir lointain ". Amusez-vous bien ! Référence : Astrology, Louis MacNeice, Doubleday & Company Inc., 1964 |