EN PRÉPARATION Le 18 septembre, au Québec, le film Black Mass Messe Noire de Gregory Plotkin devrait être projeté. Basé sur le livre de Dick Lehr et Gerard O'Neill, il évoque la sordide histoire d'un criminel qui pendant 20 ans a bénéficié d'une totale impunité parce qu'il transmettait au FBI des informations sur ses rivaux de la mafia italienne. Des victimes n'ont jamais obtenu justice dans des cas de viols, d'extorsions et de meurtres parce que Whitney Bulger était idolâtré par l'agent John Connolly du Bureau de Boston. Ces faits banalisés par le gouvernement américain se retrouvent dans le scénario qui met en vedette Johnny Depp dans le rôle de l'effroyable manipulateur. Or, Johnny Depp dans la vie n'est pas un horrible bandit. Lorsque ces enfants étaient très jeunes, ils croyaient que leur père était vraiment un pirate; ce que je mentionnais déjà dans ma chronique de l'été 2011 en analysant le film Pirates des Caraïbes : La fontaine de Jouvence. En effet, Depp a popularisé le personnage de Jack Sparrow au cinéma. Il tourne le 5e épisode de la série réalisé par Joachim Ronning et Espen Sandberg et dont la sortie est prévue pour le 7 juillet 2017, donc, le 7 du 7 en 2017. Or, Johnny Depp se déplace toujours en ayant son costume de pirate et il le revêt dès qu'il peut amuser des enfants. Alors qu'il tournait Pirates of the Carribean : Dead Men Tell No Tales, il lui est arrivé cet été, en juillet 2015, de le porter pour faire plaisir à des enfants dans un hôpital à Brisbane, en Australie. Il est arrivé avec l'acteur Stephen Graham dans un hélicoptère qui s'est posé sur le toit du Lady Cilento Children's Hospital. Il est toujours émouvant de constater la joie sur des visages d'enfants. C'est ce qui s'appelle avoir un personnage dans la peau...et dans le cœur. EN SOUVENIR Scénarisé et réalisé par John Patrick Glenn, interprété par Paul Walker, le film The Lazarus Project Le projet Lazarus, recèle de magnifiques répliques. Glenn a développé le mythe de la résurrection en tant que métaphore de l'essor après l'adversité, la créativité après l'erreur. Ben Garvey a une épouse et une fillette qu'il adore. Démuni, sans emploi malgré sa volonté de travailler, il accepte de participer à un vol où trois personnes périssent. Il est donc reconnu coupable de trois meurtres sans avoir tiré une seule balle. Il est exécuté. Ben marche sur une route pluvieuse pour aboutir à son nouvel emploi de gardien dans le parc d'un hôpital qui abritait autrefois des prêtres. C'est encore, un prêtre, le Père Ezra, qui dirige l'hôpital psychiatrique où se déroulent des événements inexpliqués. Ben découvrira peu à peu les faits cachés. "On se fait tous des fictions pour surmonter sa peine" ou pour différer son bonheur, pourrait-on ajouter. Ben n'a pas oublié sa femme et sa fille, il croit que son bonheur est près d'elles alors que s'enchaînent des déclarations sur lesquelles les réflexions seraient longues : "Il m'a prévenu que si je n'acceptais pas ma vie ici j'allais mourir" " Guérir c'est accepter la mort". Dans cet hôpital, le mystère lui est imposé. Sur son bras, une démangeaison le fait souffrir. Il extrait une plaquette glissée sous sa peau. Il comprend qu'il est le sujet d'une expérience. L'implant de Selegine lui a causé des hallucinations. Le Père Ezra l'admet : "C'est une réhabilitation. Au lieu de les tuer, réparer les hommes ". Suite aux malheurs, aux méchancetés, aux injustices, subies ou infligées, "Ce n'est pas oublier qu'il faut, c'est passer à autre chose". Car, dans les difficultés causées par la maladie, le Père Ezra considère : "Il m'arrive parfois de me dire que le vrai traitement, c'est arriver à accepter notre vie telle qu'elle est". |