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Alternative au Ritalin

 

  par Chantal Pépin  

J'ai vécu différentes expériences auprès des enfants.  Que ce soit en tant qu'éducatrice ou en tant qu'animatrice, j'ai été témoin de bien des comportements.  L'ère actuelle est au Ritalin.  J'ai côtoyé quelques enfant qui consommaient ce médicament.  Je me suis demandé, à maintes reprises, pourquoi la société en était rendue là.  À la suite de ce questionnement, j'ai commencé une série de recherches.

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous faire part de ma propre perception, toujours par amour pour les enfants.  Je crois que le Ritalin maintient l'humain dans un état de densité.  Il est impossible pour moi de concevoir que ce médicament permette aux enfants d'évoluer.  Je dois pourtant reconnaître que, dans de rares exceptions, ce médicament peut permettre à un enfant de se concentrer, de ressentir qu'il est là, qu'il respire, dans le moment présent.  Mais tant que les réelles difficultés n'auront pas été comprises, on ne parlera pas de guérison.  Et, tant que les parties souffrantes ou en difficulté seront ignorées, il y aura un sentiment de frustration intérieure.  En apparence la prise de ce médicament règle la difficulté, mais à mon avis, elle l'endort.  Il faut des solutions qui ne causeront pas de densité, mais qui aideront les enfants à évoluer de façon consciente.  Le massage Gaïa en est une.  Pourquoi ?  Parce que ces enfants ont besoin d'être touchés pour sentir où ils sont, et aussi pour se calmer.  Ils sont côtoyés par de nombreux courants énergétiques qui les déstabilisent.

En ce moment, je crois que le Ritalin favorise davantage l'état d'observation que l'état de conscience.

Lorsque ce médicament est consommé à long terme, l'enfant développe de la fatigue chronique.  Oui, de la fatigue chronique.  Je trouve inconcevable qu'il y ait tant d'enfants qui en consomment, et que par ailleurs les ordonnances ne cessent d'augmenter.

Je tiens à attirer votre attention sur l'un de ces effets secondaires, fréquemment rencontré, qui est celui de la perte d'appétit.  Essayez de vous mettre dans la peau d'un enfant qui consomme ce médicament, et qui n'a plus envie de se nourrir.  Est-ce normal, pour un enfant, de consommer un médicament qui lui enlève l'appétit ?  Qu'est-ce que l'enfant se dit ?  « C'est bizarre, tout le monde mange, et je n'ai pas envie de manger…  Qu'est-ce qui se passe en moi ? »

Ce qui est le plus surprenant, c'est qu'habituellement, on prescrit un médicament parce que le corps physique est malade.  Dans le cas du Ritalin, le corps physique est en parfaite santé.

Ne basez pas votre vie en fonction des évaluations et des séries de comparaisons.  Personne n'est supérieur à personne.   Le travail sur soi-même est un chemin qui est plus exigeant que celui de l'accumulation de diplômes.  Ainsi, je crois que l'augmentation croissante de Ritalin est causée par le manque de compréhension, autant sur le plan parental que médical et éducatif.  Il faut dire également que, tout est une question d'expérimentation et d'évolution.

Chantal Pépin – auteure
Le visible dans l’invisible
Courriel: chantal@chantalpepin.com
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