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La Souffrance et
Le Chemin infaillible au Bonheur

  par David Tan  

De nos jours, on est confronté à chaque instant  les différentes épreuves de la vie : les maladies, la tristesse, la vieillesse, le deuil etc. L'être humain doit apprendre à les gérer diligemment et de se lutter continuellement pour ne pas tomber dans le creux de désespoir et de déprime. Cependant, les efforts humains ont une certaine limite et  les émotions emportent souvent sur la logique et la volonté.

Depuis que je pratique le Feng Shui , ma vie a changé drastiquement et ce de façon très positive. Et le Bouddhisme m'a beaucoup aidé dans l'acheminement de ma vie. Ce que j'aime de Bouddhisme est qu'il n'est pas une religion où je dois avoir une croyance absolue ou je dois le pratiquer religieusement. C'est une belle philosophie de la vie qui m'a permis d'élucider ma voie et mes souffrances ont été allégées.

J'aimerais partager avec vous mes connaissances sur le Bouddhisme et vous faire connaître sa philosophie qui pourrait vous transformer la vie.

Origine de Bouddhisme

Le Bouddhisme fut fondé en Inde par le Bouddha Shakyamuni, dont le nom d'origine était Gautama Siddharta. Il naquit prince du clan Shakya qui régnait sur l'un des petits royaumes de l'époque. Après son illumination, on l'appela Shakyamuni, le "sage des Shakya". La tradition bouddhique de l'Asie orientale situe la naissance de Shakyamuni vers le X° siècle avant J.-C., mais les chercheurs d'aujourd'hui s'accordent pour dire qu'il vécut probablement au VI° ou V° siècle avant J.-C. La date exacte est difficile à fixer avec certitude parce que les Indiens de l'époque conservaient peu de précisions historiques, pensant que les enseignements d'un maître étaient plus beaucoup plus important que les dates de sa vie.

Aujourd'hui, toutes les doctrines, les pratiques et les croyances issues des enseignements de Shakyamuni sont englobées sous l'appellation de "bouddhisme". Ce terme vient de "Bouddha", l'"Eveillé" ; un bouddha est celui qui s'est éveillé à la vérité éternelle et immuable de tous les phénomènes. Le but ultime du bouddhisme est que l'homme parvienne à cette vérité, c'est-à-dire qu'il devienne un bouddha.

Dans le bouddhisme, comme dans de nombreuses pensées religieuses, a existé une tendance à voir dans le fondateur un être transcendant ou surhumain et à le vénérer comme un objet de culte. L'adoration de la personne de Shakyamuni vint probablement de l'importance de son enseignement, surtout aux époques tardives, lorsqu'on se demanda si les enseignements bouddhiques, particulièrement les sûtras du Grand Véhicule, avaient réellement été exposés par Shakyamuni. Cette tendance ignorait la recommandation du Bouddha lui-même de "se fonder sur la Loi et non sur la personne".

Les quatre vérités

Les quatre vérités sont la base même du bouddhisme, elles sont le fondement de base de la doctrine révélée par Bouddha après être parvenu à l'éveil C'est en comprenant les quatre nobles vérités que l'on peut comprendre le sens et la profondeur du message de Bouddha.   

 La première vérité : dukkha(la souffrance)

Dans cette vérité, Bouddha nous montre que la souffrance (dukkha) est universelle. Tous les êtres sont touchés par la souffrance, qui est partout dans ce monde. La souffrance peut être physique (maladie, vieillesse... comme lors des quatre rencontres de Siddartha) ou encore morale. Cette souffrance peut être causée aussi par l'insuffisance, l'imperfection, l'impermanence de toute chose et l'insatisfaction perpétuelle de l'homme.

Lors du sermon de Bénarès, Bouddha affirme que :

"La naissance est dukkha, la maladie est dukkha, la mort est dukkha. La tristesse, les lamentations, la douleur, le chagrin et le désespoir sont dukkha. Etre en contact avec ce que l'on aime pas est dukkha, être séparé de ce que l'on aime est dukkha, ne pas obtenir ce que l'on désire est dukkha. En résumé, les cinq agrégats d'attachement sont dukkha." Cette citation résume bien le fait que la souffrance est universelle.

 La deuxième vérité : samudaya(le désir)

Cette souffrance universelle à une cause, le désir. Le désir de posséder les choses ou les êtres, le désir d'idéal, ou encore le désir du pouvoir.  Le désir ne meurt jamais car il renaît à mesure qu'on le satisfait. Ainsi les êtres sont enchaînés au désir et c'est l'origine de la souffrance. L'attachement est aussi une cause de souffrance, ainsi que l'ignorance ou le refus de la connaissance (ou en être privé). En effet, la souffrance n'est pas une fatalité qui tombe aveuglement sur les hommes, elle est due à la volonté d'obtenir toujours plus, de pouvoir satisfaire toujours tous ses désirs.

La troisième vérité : nirodha(cessation de souffrance)

Elle nous explique qu'il existe un état de cessation de la souffrance, le nirvana. C'est l'état de Bouddha, l'unique but du bouddhisme. C'est à dire qu'il est possible d'atteindre le nirvana. Il ne s'agit pas de s'isoler du monde mais d'éviter la souffrance en utilisant la connaissance des causes de celle-ci. C'est une connaissance de soi et de ses facteurs perturbateurs qu'il faut effectuer.

Lors du sermon de Bénarès, Bouddha présente ainsi le nirvana :

"Voici, moines, la Noble Vérité de la cessation de la souffrance : c'est la cessation totale, sans attachement, de ce désir même, y renoncer, l'abandonner, en être libéré."

La quatrième vérité : magga

Dans sa quatrième vérité, Bouddha nous décrit le chemin à parcourir pour atteindre le nirvana dont il vient de montrer l'existence. Pour cela il faut suivre la voie de l'Octuple Sentier. Cela montre le chemin et la conduite à adopter pour pouvoir atteindre l'état de cessation de la souffrance. Une voie qui est dite du "milieu" car ni dans l'extrême de vie des plaisirs, ni dans l'extrême de vie de privations et d'ascétisme.

L'Octuple Sentier :

Il est composé de huit moyens à utiliser pour atteindre le nirvana.(état de cessation de souffrance)

  • la compréhension juste : Il faut prendre conscience des quatre nobles vérités et de leur réalité et comprendre que l'homme par son comportement est le seul responsable de sa souffrance. Ce sont ses actes nuisibles qui augmentent son mauvais karma(la vie antérieure).       
  • la pensée juste : Il faut examiner la signification profonde du monde et des quatre nobles vérités et si possible l'expliquer aux autres.
  • la parole juste : Cela consiste à utiliser la parole et l'enseignement pour montrer aux autres la réalité du monde et les amener à la vue juste du monde. C'est la parole dépourvue de supercherie. Les paroles blessantes, humiliantes, vulgaires ou insultantes sont en effet à éviter.
  • la conduite juste : Il faut adopter une conduite pure et morale qui puisse convaincre les autres que nos activités sont en accord avec la doctrine et sont en harmonie avec une éthique pure.
  • les moyens d'existence justes : Cela consiste à convaincre les autres que nos moyens d'existence sont convenables, non contaminés par les fruits empoisonnés de moyens d'existence impropres et dépourvus d'éthique. 
  • l'effort juste : Consiste à méditer encore et encore sur la signification de la réalité afin d'être protégé contre les facteurs perturbateurs de l'esprit. C'est un travail à accomplir sur soir pour mettre en pratique l'Octuple Sentier.
  • la mémoire juste : Consiste à maintenir le calme mental et l'application des quatre nobles vérités et de ne pas les oublier.
  • la concentration juste : Cela fait référence à la méditation et à la stabilisation méditative libérées du laxisme ou de l'excitation qui empêchent la méditation.

Ainsi la compréhension juste (ou vision juste) marque la rupture avec une mauvaise vision du monde, la pensée juste est le signe indicateur, la parole juste, les moyens d'existence justes et la conduite juste sont trois façons de convaincre les autres, tandis que l'effort juste, la mémoire juste et la concentration juste sont des antidotes contre les facteurs perturbateurs de l'esprit et du chemin à accomplir.

En conclusion, le Bouddhisme ne nie pas que la souffrance existe. Au contraire, on est invité à reconnaître l'existence de la souffrance et à apprendre à mieux souffrir. N'ayez pas peur des difficultés que vous rencontrez dans la vie. Vous comprendrez plus tard pourquoi un tel évènement s'est produit. Il y a toujours cause et effet. Les être humains ont tendance de porter des conclusions trop hâtives et de voir la vie trop à court terme. Si vous êtes intéressés à connaître plus comment pratiquer cette belle philosophie de la vie, veuillez exprimer vos commentaires et vos opinions.

À la prochaine

David Tan
Maître en art Feng Shui

Tél: 514-387-4203
info@centrefengshui.com
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