Faible lumière qui éclaire mon destin Dans un silence jaloux de mes pensées. Froidure de mon corps, humble festin D'une chair glaciale au moindre baiser. Nudité que je préfère à tes sarcasmes. Propreté du désir à l'envie sublime. Contact divin mêlé de spasmes Où le malheur devient un crime. Le toucher de mon corps, imperfection d'amour, Hantise morale à la vue d'une Eve éperdue. Douce musique d'où je déploie mille atours. Enfin! L'apaisement d'un esprit repu. Nuit active faisant place au matin esseulé. Un sourire de vermeil s'y glisse adroitement. Repos… de la joie devenue souvenir espacé… Un calme où l'expérience s'enrichit fabuleusement. |